Pendant toute la durée du chantier du parking Victor-Hugo, muni de l’autorisation de la SPLBT, Ernest Puerta est venu une fois par semaine prendre des clichés des travaux et des ouvriers à la manœuvre d’énormes machines bruyantes. Ces photos de différents formats, en couleur ou noir et blanc, déroulent le chantier dans le temps.
Elles sont désormais exposées dans les quatre halls d’accueil du parking souterrain, « J’ai voulu documenter la réalisation d’un ouvrage important en cœur de ville », raconte cet adhérent de la Société d’études historiques et scientifiques de Sète et sa région, photographe à ses heures.
Ajoutant : « C’était un travail de mémoire pour l’avenir. J’ignorais tout du sujet et c’est un chantier qui m’a beaucoup impressionné de par sa taille, son envergure, ses dimensions » Evoquant « une chorégraphie méticuleuse et précise Ernest Puerta dit avoir été épaté par le labeur « extraordinaire » des ouvriers portugais.
Il s’est peu à peu rapproché d’eux. Un premier, Joao, lui a demandé une photo pour sa copine puis des collègues ont suivi. Cela est devenu un travail de portraits en noir et blanc qu’Ernest Puerta a exposé lors de la fête de fin de chantier, Chacun des vingt ouvriers est reparti avec son tirage A3 en forme d’hommage. Offert.